Cave ne cadas
Difficile de parler aujourd’hui d’un film qui a très longtemps été mon film préféré. Ça devait bien faire sept ans que je n’avais pas revu « Gladiator », l’un des films les plus importants de la...
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le 14 août 2015
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OK j’avoue il m’aura fallu 20 ans et la sortie du second opus pour me magner à ENFIN visionner Gladiator.
Le péplum épique des années 2000 est personnellement ce qui m’a fait reconnaître Ridley Scott parmi les grands réalisateurs.
Bien que peu friand des films qui commencent à vieillir (l’image me dérange, trop grande fracture artistico / culturelle entre l’ancienne époque et celle dans laquelle j’ai grandi), Gladiator n’a pas perdu de sa superbe, conservant de manière intacte son aura mythique et épique !
Quand on pense à Gladiator, on a automatiquement en tête Maximus, Russel Crowe, le charisme qu’il dégage et sa manière d’être habité par le personnage. Il est de ces personnages de cinéma qui marquent, comme étant partie à part entière de la culture cinématographique contemporaine que l’on le veuille ou non. Sa superbe se manifeste aussi par l’écriture de son personnage, quasi parfaite dans son développement ! Il n’y a quasiment pas une réplique que Maximus prononce qui n’a pas un caractère épique, un sens dans le développement de l’histoire ou de sa quête de vengeance / justice. Le spectateur est habité autant que lui par sa quête de vengeance, son combat devient aussi le nôtre, nous devenons tous des légionnaires des armées du Nord !
Se positionnant en antagoniste principal du film, Comode interprété par Joaquin Phœnix est parfait. Parfaitement écrit, développé et magnifiquement conclut. Son personnage est l’antéchrist parfait de Maximus : faible, manipulateur, abuse de son pouvoir pour arriver à ses fins et surtout lâche. L’histoire monte très bien en neige le développement de ces deux personnages principaux avant un affrontement final qui, à l’instar des spectateurs du Colisée, nous place au premier plan d’un véritable combat pour sa propre vie.
La bande son est très bien portée par l’un des premiers grands succès du boss Hans Zimmer… Now we are free est un classique donnant envie d’aller caresser du blé dans un champ.
Enfin bref, il y a de ces films qui vieillissent bien avec le temps et Gladiator en fait partie. Une figure épique que seul le repos des braves peut vaincre, un antagoniste machiavélique, des dialogues pertinents qui ne tournent pas en rond et vous aurez les ingrédients pour créer le péplum le plus réussi du cinéma contemporain. Du combat contre les barbares jusqu’à son dernier voyage vers sa défunte famille, Maximus Decimus Meridus transpire l’épique et forge la légende de Gladiator… Ils n’oseraient quand même pas en faire un second, non ?
Créée
le 13 déc. 2024
Critique lue 17 fois
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