Après avoir créé en 2000 le magistral Gladiator, spectacle historique magnifique de puissance, qui a su nous transporter vers les arènes de Rome. Une reconstitution époustouflante, mélangeant décors physiques et effets numériques. Accompagné du brillant Russell Crowe et de l'inoubliable Joaquin Phoenix, on peine alors à croire que Gladiator 2, 24 ans plus tard, vient du même réalisateur.
La suite n'est pas à la hauteur, bien qu'ambitieuse visuellement. Ce film manque de subtilité et de profondeur narrative. Ridley Scott semble choisir de nous proposer un pur spectacle, plutôt tape-à-l'œil, sadique mais grotesque.
Avec, cette fois, des acteurs hystériques, tous plus ou moins efféminés, mis à part Pedro Pascal, un peu seul au milieu de cette impression d'artificialité et de surjeu. Même l'irréprochable Denzel Washington, dont je n'ai rien compris à l'interprétation.
Gladiator 2, bien qu'ambitieux visuellement par ses décors et ses combats, ne parvient ni à honorer l'héritage du premier, ni à captiver par sa propre identité. Un échec déconcertant.