Ridley Scott revient avec une suite de Gladiator, mais sans apporter de véritable nouveauté. Le film repose largement sur la nostalgie, multipliant les références à l’original sans en retrouver la magie. Le scénario, prévisible, suit les mêmes grandes lignes du précédent tout en y ajoutant des éléments absurdes, comme des requins dans l’arène. Les personnages sont unidimensionnels, avec un héros sans charisme et des antagonistes caricaturaux. Malgré quelques scènes bien réalisées, le film souffre d’un rythme stagnant et d’une grandiloquence artificielle, éteignant toute véritable émotion. À 87 ans, Scott semble encore prisonnier de son passé cinématographique.