On a tous persisté
On avait décidé de passer notre chemin, après l’expérience collective assez désastreuse du volet précédent. Mais un des cinéphiles en moi, l’optimiste a tout de même entraîné les autres ; comme...
le 11 avr. 2019
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ATTENTION SPOILER !
Le scénario est excellent et bourré de rebondissements, chaque détail à son importance et un sens. Il est rythmé comme il faut et on ne s’ennuie pas. Le lieu principal de l’intrigue se déroule dans un hôpital psychiatrique où le « trouble » du trio est étudié. Ils sont consultés par Ellie Staple. L’histoire est inspirée et suit la logique des comics. Les tonalités sont nombreuses, on peut passer du drame au tragique ou au pathétique. Les enjeux sont importants et bien définis : la Bête et Kevin vont s’affronter et une tour fraîchement inauguré risque d’être le théâtre de leur affrontement. A la fin, le réalisateur nous montre que tout le monde peut devenir un super-héros, il faut juste avoir la foi. Je trouve que c’est un très beau message. Les thématiques abordent : la foi, les capacités surhumaines, la psychiatrie ou le trouble mental. Ce script est remarquable et très bien géré ! ❤ PS : deux scènes coupées d’Incassable sont présentes et elles renforcent le lien entre les personnages.
David Dunn travaille comme justicier avec son fils. Ses pouvoirs sont : en touchant des gens, il a des visions, il sait qu’ils sont des tueurs ou non (ce qui lui permet d’identifier la bête et de sauver des jeunes filles). Il a une force surhumaine et son point faible est l’eau. Sa tenue, elle, est un poncho vert qui est d’ailleurs sa couleur fétiche. Suite à un premier affrontement avec la bête, il se fait capturer dans un hôpital. Enfermé, il commence à douter de ses capacités quand le docteur Staple trouve des explications rationnelles à ses pouvoirs. Il devra retrouver la foi pour s’échapper et combattre la bête. Le héros meurt après la révélation du double jeu de Staple, elle avait tout manigancé pour les tuer, ne pas exposé leur existence au monde et ne pas le chamboulé… Un personnage attachant nous quitte… Bruce Willis est discret mais excellent.
Kevin Crumb/la Bête séquestre trois jeunes filles au début du film. Suite à l’affrontement avec Dunn, il se fait également capturé. Un flash l’oblige à changer de personnalités, Staple voulant étudié la bête. De nouvelles personnalités sont présents : Heinrich/Ian/Mary Reynold/Norma/Jalin/Kat/B.T./Mr. Pritchar/Felida/Luke/Goddard/Samuel/Polly. Et on retrouve : Patricia/Dennis/Hedwig/Barry/Orwell/Jade et bien sûr la bête. Kevin peut redevenir lui-même grâce à Casey. A la fin, Kevin meurt également dans les bras de Casey… James McAvoy est incroyable, dans chacun de ses rôles : féminins, masculins ou étrangers. Il modifie sa gestuelle, son accent et ses expressions faciales pour chacun d’eux. Il mérite un oscar !
Elijah Price est sous-sédatif à l’hôpital depuis longtemps, mais son intelligence lui permet de duper les gardes. En découvrant la bête, il décide de s’allier à lui et de s’évader. En recherchant sur internet le passé des parents de Kevin, il découvre que son père est mort dans le même train où David a survécut… C’est donc lui qu’il les à créer tous les deux… Elijah meurt également dans les bras de sa mère… Mais il avait piraté les caméras de surveillance de l’hôpital et à diffuser l’affrontement entre David et Kevin à tout le monde sur internet. Je le rappelle mais Elijah est l’antagoniste de David : il est noir aux cheveux longs, ses os se brisent, ect. Il donne un sens à sa vie en voulant qu’elle soit comme dans les comics. Samuel L. Jackson est bon.
Joseph Dunn aide son père dans sa traque des criminels, c’est un peu l’oracle de David pour les connaisseurs de l’univers Batman : il fait des recherches sur internet et communique avec un micro. Après l’incarcération de son père, il feuillette des comics pour un trouvé un qui prouvera au psychiatre la vérité des événements. Comme son père, il porte des vêtements de couleur verte. Il est très marqué par sa mort… Spencer Treat Clark déjà présent dans Incassable, est toujours aussi bon.
Casey Cooke a été marquée par son enlèvement et sa séquestration, mais comprend qu’il y a du bon en Kevin. Elle aussi essaye de prouver, en trouvant un comics, que la situation est plausible et qu’il existe des gens dotés de superpouvoirs. La jeune femme pleure la mort de Kevin. Anya Taylor-Joy est excellent, juste et naturelle dans son jeu.
La mère d’Elijah s’inquiète pour la vie de son fils et comme lui sa couleur fétiche est le violet. Elle croit en lui et en ses capacités. Et aide les autres personnages, en pensant comme lui, quand Elijah instaure une situation influencée par les comics. Il meurt dans ses bras. Charlayne Woodard qui revient après Incassable joue bien.
Le Dr Ellie Staple étudie les trois surhommes, elle veut les persuader que leur pouvoir ne sont pas plausible et les manipule pour les contrôler. Par exemple : David n’a pas sa vision, mais il a vu que la bête avait des traces orange sur son manteau, il a donc fait le rapprochement avec un hangar dont le sol est de cette couleur. On découvre à la fin, qu’elle fait partie d’une organisation secrète qui tue les super-héros pour ne pas les révélait au grand jour. Pensant que l’ordre naturel serait chamboulé. Sarah Paulson est excellente et très juste dans sa performance.
La mise en scène de Shyamalan est remarquable, il utilise des plans-séquences, des vues subjectif, des reflets, des plans serrées, des travellings arrière, des champs,-contre champs, ect. Cette réalisation nous immerge totalement et se centre sur les émotions des personnages.
L’excellente photographie fait ressortir toutes les couleurs du film, elle ancre l’histoire dans le réel et dans l’univers des comics.
Les décors et les costumes sont travaillés : comme je l’ai dit plus haut, chacun à sa couleur. Et les décors sont sombres ou colorés : rose, gris, ect. Ce qui crée une ambiance très particulière et originale.
Les effets spéciaux sont assez limités mais présent : les pouvoirs de la bête et ceux de David. Ils sont très bien imaginé et incrusté dans le style des histoires de super-héros. Et aussi les bruitages : les bruits bestial de la Bête et son instinct primaire ou la force de David.
L’accompagnement musical de West Dylan Thorson m’a beaucoup plus, sa musique est parfaite et respecte l’ambiance, l’émotion des personnages et le ton général du film. Thorson utilise tous les genres d’instruments : les cordes, les instruments à vent et les percussions. Pour un bon très résultat expérimental et original. Les bruits d’un réveil et d’une aiguille sont présents pour instaurer de la tension et du rythme. ❤ Cette B.O. m’a foutu la trouille par moments… et m’a aussi ému. Je suis vraiment déçu de ne pas pouvoir l’acheter sur support CD…
Mes compositions préférés : 1. « Physicks », 2. « Brick Factory », 3. « Pink Room », 4. « Cycles », 5. « Backfire », 6. « Remember », 7. « Escape » 9. « Pierce », 10. « Belief », 11. « Thru the Basement », 12. « Parking Lot », 13. « Unraveling », 14. « Ordinary Man », 15. « Kevin & Casey », 16. « Checkmate » et 17. « Origin Story ». Et on retrouve une piste d’Incassable : « David & Elijah ».
Mes scènes préférés : les affrontements entre David et la Bête, les moments intimes entre David et Joseph, Casey et Kevin et Elijah et sa mère, les révélations sur le passé de Kevin et sur l’organisation secrète. Ou encore les séances de Staple et les scènes de tension et de mystère dans l’hôpital.
Je vous recommande ce très bon film qui clôture avec brio, cette trilogie débutée en 2000 avec Incassable. ❤
https://thomaspassionculture.wordpress.com/2019/01/20/glass-m-night-shyamalan-critique/
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Créée
le 30 janv. 2019
Critique lue 159 fois
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