Glass !

A l'époque où je regardais Incassable, j'étais loin d'imaginer revoir les personnages. Et je trouvais l'idée de Glass un peu sans intérêt. Et puis j'ai vu le film...

Projet casse-gueule s'il en est, Glass prend place juste aprés Split. Alors que Kevin (on va l'appeler comme ça hein, parceque si je dois sortir les 24 noms à chaque fois, j'ai pas fini) est en liberté, David Dunn se lance à sa recherche. Même si ça fait un moment qu'il fait régner une sorte de justice à petite échelle. Par la force des choses, ils vont se retrouve en hôpital psy, où ils retrouvent Elijah...

Et je n'irais pas plus loin dans les explications. Il est bon de découvrir celui-ci par soi même pour comprendre à quel point il diffère des autres films de genre. Car s'il est un film de super-héros à premiére vue, il prend une direction qui est tout autant super-héroïque qu'elle en est l'exacte inverse. Difficile à expliquer, ce film est l'origin story absolue. Et alors que toute la production du genre stagne, au point qu'on guette le moindre changement pour s'enthousiasmer, il suffisait donc de ne pas chercher à faire un film du genre pour faire le plus intéressant de tous, ou presque.

Alors bien entendu, il ne faut pas s'attendre à de grandes batailles et à de la destruction massive, mais plutôt à un regard porté sur la relation entre les personnages, et notamment sur Elijah, fascinant du début à la fin. Sans oublier des acteurs géniaux, que ce soit bien entendu James McAvoy (toujours sur le film du rasoir), et Samuel L. Jackson. Bruce Willis semblant bien plus impliqué que sur ses derniéres sorties. Et, sans le raconter, difficile de passer sur ce final important, véritable ode au super-héros qui sommeille en chacun de nous, trop souvent muselé... un film passionnant et foisonnant !