Mais enfin que s’est-il passé ?
J’ai du mal à comprendre. J’étais tellement impatiente de voir ce film après la réussite que fut Knives Out qui nous a tant séduits.
Mes attentes étaient-elles trop élevées ? En a-t-on trop fait autour de Glass Onion ? Ai-je vu le même film que les critiques dithyrambiques ?
Je n’irais pas jusqu’à dire qu’il s’agit d’un mauvais film, mais la comparaison au premier opus est implacable : c’est beaucoup moins bien.
Aucune plainte au niveau du casting, de la musique ou de la photographie. C’est l’écriture qui pêche. Rian Johnson a-t-il oublié en cours de route le genre de film qu’il était en train de réaliser ? Si le premier acte est prometteur et laisse entrevoir une intrigue palpitante, la suite vient tout gâcher. Le deuxième acte a son lot de surprises et révélations mais n’en garde finalement que peu sous le coude et le dernier acte n’a plus rien à offrir. Quel raté ! Aucun pay off, aucune fausse piste, aucun suspense, rien. On déroule gentiment jusqu’au générique. C’est une conclusion extrêmement frustrante. Honnêtement, il aurait pu faire réveiller Benoit Blanc dans son lit et lui faire dire que tout ceci n’était qu’un rêve, ça aurait été du même niveau. Un vrai pétard mouillé qui nous fait penser « tout ça pour ça ».
Le capital sympathie de Daniel Craig dans le rôle de Benoit Blanc et les bonnes audiences nous permettront sûrement de voir une autre enquête. Il faut espérer qu’elle sera meilleure.