Durant le visionnage, l'adepte de mythologie antique que je suis a évidemment eu l'impression qu'on lui brisait tous les os du visage à coups de parpaing, mais le consommateur de nanars (que je suis aussi, fort heureusement pour ma santé) est resté fasciné du début à la fin. Chaque acteur semble avoir géré son embarras d'une manière différente. Nikolaj Coster-Waldau a tout le temps l'air constipé, Brenton Thwaites est sous coke, Gerard Butler sait que ses biceps peuvent le dispenser de jouer pour de vrai, Geoffrey Rush est ouvertement dépité et Chadwick Boseman débite ses répliques comme si on l'avait électrocuté pour le forcer à venir enfiler son costume (il n'est pas interdit de penser que ça puisse effectivement être le cas). Par contre, j'ai eu très mal pour Rufus Sewell à chaque fois qu'il apparaissait. Je ne sais pas si c'était ses répliques, son chapeau, le costume tout entier ou cette horrible moustache, mais j'avais mal pour lui. Vraiment très mal.
La bonne nouvelle, quand même, c'est que Gods of Egypt n'est au final que le deuxième pire film sur la mythologie égyptienne que je connaisse.
La mauvaise nouvelle, c'est que ça veut dire que j'ai vu Immortel d'Enki Bilal. Et oui...