Monstres & Cie
J'ai jamais pu encadrer les monstres. Vraiment pas mon truc. Ça sert vraiment à rien un monstre quand on y pense, juste à vous foutre un chambard pas possible et à déféquer dans tous les coins de...
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le 20 juin 2014
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La scène d'intro annonçait pourtant un récit construit, bien que pas du tout original. C'est au bout de 20 minutes que l'on se rend compte de l’atrocité qui a lieu devant nos yeux, et plus précisément lors de l'éclosion de "l’œuf" du MUTO ou MUFO (je sais même plus ce que ça signifie) et l'apparition de cette bestiole sans aucun charisme, clairement elle ressemble a rien, elle est moche, les designers ont foiré totalement.
Il sera question dans cette critique de vous démontrer que ce Godzilla est un néo-Nanard.
On a dans un premier temps, le Héros, le Lieutnant Brody, qui est tout simplement un stéréotype ambulant. Le gars est donc de repos après 14 mois de service, il est contnent de revoir sa petite famille etc... et il reçoit un coup de fil lui disant de venir chercher son père se trouvant au Japon, car ce dernier est entré dans la zone de quarantaine. Déjà tout être sensé, se dirai que c'est totalement inutile, le gars peut être relâche sans qu'on fasse des milliers de Kilomètres. Si c'est une question de caution, on a inventé la Western Union.
Donc Brody y va et après moultes péripéties inintéressantes, il découvre la vilaine bestiole, qui arrive bien évidemment a s'échapper de son "enclos". Le monstre se dirige tout droit vers San Francisco, car c'est là bas que se trouve le mâle, et donc tout ça réveille Monsieur Godzilla qui a prit environ 400 km de longueur depuis la version d'Emmerich.
Le Lieutenant quant a lui, cherche a regagner les Etats-Unis, et bien évidemment, il ne connait pas les vols réguliers et décide de s'embarquer dans un corps de Marine qu'il commandera par la suite, oui vous l'avez compris totalement WTF !
Bref passons à la dernière partie du film, la meilleure.
Les deux monstres sont donc à S-F, et se bastonnent avec Godzilla, mais comme si ça ne suffisait pas, Godzilla crache du feu bleu - Je dois vous avouer qu'a ce moment là j'ai désespéré - ce qui ne lui sert a rien vu qu'il finit au tapis.
Alors qu'on croit que tout est fini, Godzilla revient et démonte tout le monde, puis il se casse sans même avoir manger sa proie. Les américain l'acclament et le surnomment "Le sauveur de notre Ville" alors qu'il vient juste de raser cette dernière.
Je rajouterai également que Brody n'est évidement pas mort malgré le fait qu'il ai été malmené comme personne, le cliché du héros américain par excellence.
Godzilla a donc tout du Nanard, un combat entre trois monstres sortis du centre de la terre, sur fond de guerre atomique.
Ah oui car j'ai oublié de le préciser, mais ce film est en fait Pro-Nucléaire, Pro-Américain, et surtout Pro-Conneries.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Mes Bluray et DVD, Films vus, revus et commentés en 2016, Ces films où sauver les Etats-Unis, revient a sauver le Monde (ou comment l'Amérique croit être le centre de l'Univers) et Ces films qu'on oubliera très rapidement.
Créée
le 21 oct. 2016
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