Une tempête effroyable se déchaîne sur le Pacifique, engloutissant un pétrolier tandis qu'un immense éclair illumine le ciel au-dessus de la Polynésie française. Des empreintes géantes creusent un inquiétant sillon à travers des milliers de kilomètres de forêts et de plages au Panama. Les navires chavirent au large des côtes américaines et ces horribles phénomènes s'approchent de plus en plus près de New York. Le chercheur Nick Tatopoulos est arraché à ses recherches afin d'aider les États-Unis à traquer le monstre qui est à l'origine de ces désastres mystérieux.
Après le grand succès qu'a été INDEPENDANCE DAY, Roland Emmerich revient avec le remake américain du monstre japonais culte : GODZILLA, et c'est un énième film catastrophe comme on en voyait dans les années 90, surtout l'année où sortait Deep Impact et Armageddon.
Et ce remake n'aura pas un bon accueil, avec un succès commerciale qui n'atteint pas l'hauteur d'un Independance Day, ainsi que très mal reçu par les critiques.
Pour ma part, c'est un film catastrophe correcte, mais si c'est loin d'être un très grand film, et que il n'arrive pas au niveau du film de Gareth Edwards.
L'histoire est juste basique, avec ici une américanisation de Godzilla, avec ici les français qui ont crée Godzilla après des essais nucléaires en Polynésie. Après le reste du film est une chasse envers Godzilla qui fout la pagaille à New York et qui pond un nid.
Les personnages sont assez caricaturaux et pas si intéressant, même si le casting est correct. Le seul personnage qui sort du lot est bien sur notre Jean Reno national qui joue un personnage assez classe, membre des services secrets français se battant pour son pays et en réparant les erreurs de ce dernier.
Puis on a Godzilla, qui à un design assez impressionnant bien que différent de la version que l'on connait, et qui ressemble ici à un gros lézard géant, voir un dinosaure. Par contre, Godzilla n'est juste traité comme un animal qui ne cherche qu'à pondre son nid.
Après, le film s'en sort bien niveau divertissement, avec des moments d'action avec les destructions massives à la Emmerich, que ce soit l'arrivé de Godzilla à NY, les scènes spectaculaires la nuit avec l'armée contre Godzilla, ainsi que le final avec une partie survie peu impressionnant au Madison Square Garden, ainsi que la course poursuite finale.
Et la réalisation d'Emmerich est efficace.
Au niveau des effets spéciaux, on adopte ici un mélange entre le numérique et les animatroniques. Le Godzilla passe plutôt bien, par contre les mini-Godzilla ont très mal vieillis avec des effets spéciaux pompés sur les Raptor de JURASSIC PARK.
Et la musique est très bonne.
Un divertissement correct, mais loin d'être exceptionnel.