Godzilla, ou le film estampillé catastrophe à l'américaine.
Tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce film, le film que l'on attend sans aucune surprise.
En premier lieu, le réalisateur, spécialiser des films à grand spectacle qui fleurent bons le film uniquement à grand spectacle.
La distribution est très mode hollywoodienne, et la manière d'attaquer de front ce vilain monstre sorti de nulle part est un classique à l'américaine de ceux qui sauvent le monde.
Finalement quand je regarde Godzi (je me permet quelques familiarités avec lui) il a l'air plutôt cool, c'est un bon père de famille, qui pond partout où ils passent, et en plus il a une bonne gueule.
Rien à voir avec les vilains Vélociraptors de Spielberg.
Mais pas simple de cohabiter avec un immense lézard de sa taille.
Donc nos amis les ricains, décident de le dessouder, mais vu qu'ils sont très doués, il détruisent à eux celles une bonne partie de New York.
Film catastrophe à tout niveaux, sans aucune surprise avec l'obscur spécialiste de la recherche sur les vers, qui en plus a une ancienne petite amie journaliste un peu niaise, mais gentille.
Nous avons les militaires français, les américains, le maire de New York, et rien n'est oublié.
Au moins dans la version de 2014 nous étions moins dans le film à grand spectacle.
Car à l'arrivée n'oublions pas que Godzilla a été crée dans les années 50 pour le cinéma japonais et ses films de monstres.
Il a surtout été crée dans le cadre d'une peur du nucléaire après les massacres provoqués par la bombe atomique.
Le message en soit au départ est donc un peu plus subtile que juste un Lézard qui décide de prendre le Madison Square Garden comme nurserie pour ses progénitures.
Cela dit de Roland Emmerich, on ne pouvait pas s'attendre à autres choses.
Oui c'est très spectaculaires, mais c'est tout.