N'ayant jamais vu un seul Godzilla de ma vie malgré que ce personnage emblématique du cinéma japonais et du Kaijū Eiga m'aie toujours intéressé. Je me suis enfin décidé à enfin commencer cette longue saga par la première pierre de cet énorme colosse du cinéma.
C'est donc avec la version japonaise que je commence ma longue Odyssée de Kaijū Eig , etant donné que les versions françaises et américaines sont quelques peu détournées de l'original.
Première impression : c'est en noir et blanc . Aïe me suis-je dit , étant habitué depuis mon enfance à regarder des films en couleur , cela risque de freiner mon engouement ... Et en fait pas du tout ! En effet , le noir et blanc renforce l'impact du film et le message qu'il tente de faire passé. Comment mieux représenter l'angoisse de l'homme face à l'inconnu que par une autre couleur que le noir et blanc ? Certes , Gojira ( De son nom original ) est une créature très foncée et on ne distingue pas forcément toutes ces actions mais ce n'est pas trop grave.
Ecologistes convaincus , ce film vous plaira surement. En effet , Godzilla n'est rien d'autre que le fruit de l'utilisation de l'énergie nucléaire par les hommes. Le japon ayant été fort touché par le nucléaire pendant la seconde guerre mondiale , on ressent toute la peur envers le nucléaire à travers le personnage de Godzilla. Si on va plus loin , on pourrais même dire que Godzilla est une métaphore de la menace nucléaire qui plane sur ce monde. On peut également ressentir les stigmates de la guerre aux travers plusieurs points du film mais si vous ne l'avez pas encore vu , je vous laisse les découvrir par vous même.
Ce film fête ses 60 ans cette année et a vraiment laissé son empreinte dans le cinéma que ce soit japonais ou occidental. Cette saga compte en tout une trentaine de films dont le dernier est sorti ce mois-ci. Comme quoi un film qu'on pourrais qualifier de Kitsch peut contenir un monstre géant , un message mature et influencer plus de 60 ans de cinéma.