En 1945, les américains lance deux bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki, pour que le Japon capitule et que la deuxième guerre mondiale se termine enfin après 6 ans de conflits. Les japonais seront contaminé et marqué à vie par cette tragédie.
Au début des années 50, un essai nucléaire dans l’océan pacifique, irradie un bateau de pêche et ses occupants. Cette évènement inspire Ishiro Honda pour son film.
Godzilla est une excellente métaphore des stigmates et des traumatismes post Hiroshima et Nagasaki encore présente dans l’inconscient collectif japonais, 9 ans après. Un essai nucléaire dans l’océan pacifique réveille un monstre géant, celui-ci se venge sur les hommes, ses êtres qui détruisent la nature et l’environnement. Il attaque l’île d’Odo puis il va à Tokyo.
Godzilla est un gigantesque monstre, il peut rasé des villes entières avec son souffle radioactif.
Les acteurs jouent bien. Les personnages sont bien développé et attachant. J’ai bien aimé le personnage de Kyohei Yamane-hakase (Takeshi Shimura) , un professeur qui permet d’avoir plus de précisions sur l’origine du monstre et comment le détruire. Pendant ce temps, Akihiko Hirata (Daisuke Serizawa-hakase) à crée un dispositif pouvant détruire toutes formes de vies marines, en évaporant l’oxygène ambiant. Ce personnage est correct, par contre il porte un bandeau noire sur son yeux droit… J’ai trouvé sa ridicule… Cela ne servait à rien de rajouter se détaille pour comprendre qu’il était le « bad-guy » du film.
La réalisation est filmé comme un documentaire : L’évacuation des citoyens et la mobilisation de l’armé est réaliste et est filmé caméra à l’épaule. J’ai beaucoup aimé cette mise en scène, elle rend le propos du film plus prenant et plus réaliste.
Les effets spéciaux sont bon. Le costume en latex de Godzilla, est porté par un homme, il doit simulé les gestes de la créature, et détruire des miniatures qui représente Tokyo et des chars militaires. Cette technique à pris un coup de vieux, mais je trouve qu’elle donne un certain charme au film. Godzilla est filmé au ralentis pour rendre son aura plus mystique et imposante.
La composition de Akira Ifukube nous met à la place de la population terrifié par cette créature. Et la musique renforce son aura.
Le film fait partit des genres : Kaiju eiga ou film de monstres japonais, dont il est l’un des précurseurs. L’influence de King Kong et du Monstre des Temps Perdus est très présente. Ses films avaient aussi un monstre géant détruisant et/ou semant le chaos dans une ville. Le Monstre des Temps Perdus et lui aussi réveillé par des tests nucléaire, Honda avouera qu’il c’est inspiré de ces films pour faire son film culte.
J’ai beaucoup aimé Godzilla ! La critique environnementale du film est géré avec talent et intelligence, c’est la nature qui reprends ses droits. Le traumatise nucléaire post Hiroshima et Nagasaki, est très bien placé.