Alors que notre lézard préféré casse tout sur son passage, poussant un scientifique à s'interroger sur le pourquoi de ses résurrections, un étrange OVNI apparait dans le ciel. Et ce dernier semble avoir des vues sur Godzi...
Après l'accueil critique désastreux du Godzilla de Roland Emmerich, conspué par les Japonais, la Toho récupère le bébé et à l'aide d'un budget confortable pour une production du cru, montre un opus tout à fait correct. Qui démarre alors qu'on sait déjà les spécificités de Godzi, qu'il n'est pas gentil, et qu'à l'aide d'un nouveau méchant qui peut aspirer les capacités de la bestiole, on essaie de déceler les raisons de son apparente immortalité. Qui dit gros moyens dit effets spéciaux, et pour la première fois, on aperçoit ça et là Godzilla en images de synthèse, notamment les plans sous-marins, et dans les les scènes avec les avions de chasse. Il faut dire que ça n'est pas réussi, car les incrustations sont parfois grossières, tout comme certaines explosions, mais l'intention est là. Jusqu'à s'inspirer (ou voler ?) le plan le plus fameux d'Independance Day ou l'Ovni en question va détruire un bâtiment à la verticale. Sans doute un clin d'oeil vachard à Roland Emmerich...
Le film démarre assez bien l'ère Millenium, qui va être courte dans l'histoire de Godzilla, avec des humains pas si bêtes, jusqu'à rencontrer un fanatique du monstre, mais en totu cas, ça montre que le Japon ne va pas se laisser faire.