Pas touche à mon ozone !
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Si la pollution avait un visage elle pourrait aisément enfiler celui d'Hedora. Un monstre dont l'unique nourriture se constitue des fumées noires sorties des usines. Si ces fumées emportées par le vent se dissipent dans les airs, il n'en reste pas moins que la pollution fabriquée elle reste bien présente dans l’atmosphère. Le monstre incarne cette matière invisible. Il est cette chose issue de la saleté créée par l'homme. L'accumulation de ces différents rejets toxiques et le cœur du film. L'humanité inconsciente est la seule responsable de la formation de ce monstre de destruction. Le sujet abordé pointe du doigt les dégâts causés par l'industrialisation. L'humain est ses dérives qui ne voit qu’une seule est unique chose le profit, sans se soucier du reste. La prise de conscience du problème semble être pleine pour le réalisateur. Enfin ça c'est dans un premier temps, car le film redevient malheureusement un film de monstres qui se foutent sur la tronche. C'est un grand n'importe quoi quand Godzilla se met à poursuivre Hedora en se propulsant dans les airs grâce au feu qu'il crache de sa gueule. D'un discours sur le destin de l’humanité on passe à la farce grotesque. Autant dire que le message n'a plus aucune portée à cet instant. On est à fond dans le kitch et la débilité. La chose n'est pas désagréable si on apprécie les monstres en plastoque, mais les deux tableaux sur lequel joue le film s'emboitent carrément mal. Ce ton mi sérieux, mi grotesque fait perdre tout crédibilité au récit.
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Dans ce film il y a un passage en dessin animé. et Un titre, un jeu de mots.
Créée
le 17 déc. 2021
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