Soleil rouge

La grande prêtresse d'Okinawa a la vision d'un monstre géant qui va tout détruire ; or, on sait désormais que Godzi est notre pote à tous. En fait, il s'agit de l'arrivée d'un nouveau méchant, MechaGodzilla, qui va apparaitre dès l'arrivée d'un soleil rougeoyant à cause encore une fois d'un peuple extraterrestre au sang noir. Avec l'aide du dieu protecteur d'Okinawa, un autre nouveau venu nommé King Caesar, ainsi que son copain Anguirus, Godzi va montrer au méchant en fer de quel rayon bleu il se chauffe.

Réalisé à l'occasion des vingt ans du premier film, il faut dire que Godzi a fait beaucoup de chemin depuis. Autrefois ennemi de la terre, puis papa, il s'est trouvé des potes de la même espèce des Kaiju eiga, et il défend désormais les humains, pour avoir enfin son double en version métallique, à savoir MechaGodzilla. Qui tire des missiles avec ses doigts ou tourne la tête à toute vitesse pour créer un champ de force, entre autres joyeusetés. Même si la présence des monstres est finalement trop courte, un combat entre Godzi et ce qu'on pense être un clone, puis la baston générale à quatre, et que les scènes humaines ne sont pas terribles, Jun Fukuda clôt sa participation à la saga avec les honneurs. Signe des temps, on voit même un peu plus de violence qu'à l'accoutumée, car le pauvre Godzi va clairement pisser le sang face à son double de fer.

Mais c'est la promesse de voir un nouveau méchant de luxe, après King Ghidorah, et ça, c'est cool.