Traumatisés par l'arrivée de Godzilla en 1954, l'armée japonaise a pu créer une armée de défense très efficace contre les autres monstres, jusqu'au retour d'un autre Godzi en 1999 qui veut tout casser. Cependant, les autorités vont sortir l'arme ultime, à savoir créer MechaGodzilla à partir des reste du Godzi de 1954. Pas facile à suivre....
Contrairement à ce que son nom suggère, le film n'a rien à voir avec le film éponyme de 1974, Godzilla contre MechaGodzilla, ni avec la suite de 1993. Comme toutes les œuvres de l'ère Millenium, c'est totalement indépendant (jusqu'ici en tout cas), tout en se raccrochant aux origines du monstre, avec une joie communicative à tout faire péter. D'ailleurs, les parties humaines sont intéressantes avec notamment la pilote de MechaGodzi, jouée par Yumiko Shaku, qu'on va d'ailleurs retrouver dans le film suivant.
C'est toujours amusant de voir dans cette série que c'est le blockbuster à la japonaise du moment, avec les moyens qui sont les leurs, alors qu'au même moment, le monde entier se passionnait pour Spider-Man ou Le seigneur des anneaux. Mais de manière paradoxale, ce côté quasi artisanal avec la présence des maquettes, des monstres en caoutchouc donne son charme au film, et comme je le disais, au côté bourrin en donnant à MechaGodzilla un côté gentil entre guillemets jusqu'à un twist plutôt léger,mais qu'importe : le plaisir est encore là. D'ailleurs, c'est non seulement le film le plus court de cette ère, mais une suite directe sera réalisée l'année suivante...