Ce deuxième volet animé place l'humanité face à son extinction et son futur primitif. Visuellement riche en détails, l'anime se pare d'une atmosphère de désolation superbe qui renvoie à la fois à Prometheus mais également aux récits d'H.G. Wells. On dénombre pas mal d'idées pour relancer la mythologie de Godzilla, qui reste encore secondaire, hormis pour le climax un peu redondant, même si décuplé par rapport au premier film. Le long-métrage brille surtout pour son aspect planet opera, cette exploration d'une Terre futuriste remplie de mystères. Le travail de Polygon Pictures est à nouveau remarquable : leurs modèles CGI évitent la rigidité des animes de ce style, et les utilisations des lumières et focales rendent certains plans pratiquement photo-réalistes. Sans surprise, l'animation des méchas est vibrante. On a également un sound design plus intéressant et diversifié sur ce film. Niveau intrigue, il y a pas mal de facilités pour faire communiquer les peuples, ainsi que dans la disponibilité de la technologie. Cette suite reste un peu longue à se placer, et ne profite pas pleinement de toutes les idées avancées.