En voilà un beau et grand n'importe quoi. Un robot, un gamin, deux scientifiques et des bestioles, voilà ce qu'on nous montre pendant une bonne heure. Car il n’y a pas la moindre trace de Godzilla avant les vingt dernières minutes. Tout ce petit monde évolue dans un film qui n'a pas une once d'histoire. Le spectacle final est ce qu'il y a de mieux, c'est grotesque à souhait. Les acteurs dans leurs costumes en font des caisses, ils s'expriment par gestes, c'est fort risible. Cet affrontement est égal à celui de catcheurs qui combattent en équipe. Quand l'un est en difficulté l'autre vient à son secours. Cette partie s'éternise tout de même il faut dire qu'il n'y avait rien d'autre à mettre dans ce film, donc il faut bien étirer ce que l'on peut.