On ne savait pas que sous l'île de Pâques se cachait une ville sous-marine, nommée Seatopia. Et bien ses habitants, ulcérés par la pollution créée par l'homme, décident d'envoyer un monstre, Megalon, mettre le bazar. Pendant ce temps, un scientifique va inventer un nouveau héros, Jet Jaguar, qui va pouvoir s'allier à Godzilla afin de combattre Megalon, ainsi que Gigan.
Décidément, quand Jun Fukuda touche à Godzilla, il ne peut s'empêcher (ou la Toho) d'infantiliser le propos. A l'origine, le film ne devait pas être un nouvel opus du lézard géant, car le véritable héros n'est autre que Jet Jaguar, qui est une sorte de Ultraman pouvant grandir à volonté, et dont les scènes de vol, à base maquette volante avec des fils, sont inoubliables. Pour l'anecdote, il a été crée à la suite d'un concours, et ce par un enfant de primaire !
Concernant Megalon, il s'agit d'une sorte de scarabée avec des vrilles à la place des poings, et il a tellement marqué les esprits qu'il n'est plus jamais apparu dans aucun autre film de la saga. C'est dire la qualité du film, où c'est un américain, Robert Dunham, qui joue le rôle du chef de Seatopia (avec un petit tatouage sur le bras) avec autant de conviction que Dolph Lundgren dans Aquaman, et que le fameux combat final à 4 ressemble plus à du catch qu'autre chose. Et on apprend que Godzi est super pote avec Jet Jaguar, au point de se taper dans les mains, et que le deuxième va même être pris en otage par Gigan et ses crochets.
A part ces vingt dernières minutes de n'importe quoi, avec pas mal de scènes reprises d'autres films, on touche un peu le fond de cet ère Showa...