4 jours déjà. C’est peut être bien trop tard pour faire une critique du Godzilla x Kong, mais je vais m’y risquer. C’est d’autant plus dur qu’il se passe une quantité incroyable de choses durant ce film. Plein de choses parfaitement inutiles et d’autres un peu moins dans lesquelles on se noie en tentant de se raccrocher aux branches que sont les effets spéciaux et les scènes épiques de combats. On y voit un Kong célibataire en manque d’interactions sociales, qui, après s’être trop amusé à chasser de pauvres monstro-hyènes sans défense, découvre un royaume souterrain dans la terre creuse dans lequel vivent des semblables. Pendant ce temps là, Godzilla, sur terre, tel un chat capricieux se trimballe en cassant tout se qu’il croise. Mais un appel mystique le pousse à se charger d’énergie radioactive jusqu’à atteindre sa transformation finale. Et les hommes dans tout ça ? Et bien la PDG de Monarch, mère célibataire, sa fille adoptive handicapée issue d’une minorité ethnique disparue, un rigolo peureux noir complotiste et le vétérinaire loufoque (on est pas loin d’un carton plein sur un bingo « film à gros budget woke ») se retrouvent mêlés à nos gros monstres pour des affrontements dantesques. Et c’est là que réside la force d’un film aussi absurde pour des spectateurs comme moi. Un très gros plaisir régressif. Singes géants, lézard radioactif, araignée de mer gigantesque, papillon mutant, rayons laser, hache énorme, fouet magique, poings mécaniques, dragon de glace, combat zéro gravité et j’en passe. Vraiment tout y est pour déposer son cerveau et profiter du son et des images.
En bref, je ne dis pas que ce film est bien, loin de là, mais si on aime les combats et les gros monstres, on ne passe pas un mauvais moment