Complètement ignare concernant le Monsterverse et plus encore lorsqu'il s'agit de Kaijū des Kaijū Eiga (monstres géants des films japonais), je découvre cet univers nippon certainement par le plus mauvais de ses films (en tout cas, les critiques du net le présente comme tel), ce qui n'est pas fait pour m'encourager à poursuivre cette exploration cinématographique.
Tout dans ce cinquième film pue la superficialité, tant dans la débauche d'effets spéciaux que dans la pauvreté des dialogues ainsi que l'insipidité consternante des personnages. De plus, contrairement à l'intitulé du film, la présence de Godzilla s'avère assez anecdotique, les projecteurs étant braqués sur Kong. Enfin, la destruction massive de bâtiments et autres immeubles ainsi que l'absence de morts consécutive à cette destruction (comme si ça n'avait pas d'importance), enlève le peu de crédibilité qui pouvait éventuellement rester dans cette production, blockbuster au sens littéral du terme mais complètement vide de sens...