Néo Chambara
Pas si accessoirement que cela, Gojoe est une magnifique preuve que Ryuhei Kitamura est un gros naze. Il suffit de comparer son Azumi avec Gojoe pour faire la différence. Pour un retour inespéré et...
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le 30 oct. 2010
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Un bon coup de cœur pour ce Gojoe, le pont vers l'Enfer / Gojô reisenki : Gojoe (2000) que j'ai pu voir dans sa version intégrale (2h18 contre les 1h41 dans sa version cut), et heureusement car j’imagine que les coupes ont dû se faire essentiellement au niveau du contemplatif alors que cet aspect fait toute la beauté, la singularité et la force du long-métrage. J'ai tout simplement adoré.
Concernant le genre, je qualifierais Gojoe de chambara atmosphérique sachant être nerveux lorsque cela s'y prête. En gros un film de sabre à la sauce Sogo Ishii. Ce dernier s'inspire d'une vieille légende et de personnages du folklore japonais.
Alors ici oubliez les chorégraphies à tomber par terre. D'ailleurs les combats, souvent filmés en gros plans avec effet tremblotant pour rendu énergique, pourraient éventuellement paraître fouillis, illisibles, mais de mon côté aucun souci avec ça car dans Gojoe c'est avant tout l'ambiance qui prime... Et quelle ambiance ! Une étrangeté atmosphérique indéfinissable, envoûtante, que l'on retrouve dans les films contemplatifs de Sogo Ishii centrés sur le sensoriel et toujours accentué par la bande sonore... Un long voyage mystique dans lequel se côtoient religion, superstition, occultisme et où l'environnement et les éléments sont des personnages à part entière...
La suite sur notre blog : https://lesgloutonsducinema.blogspot.com/2021/08/gojoe-le-pont-vers-lenfer-sogo-ishii.html
Créée
le 2 sept. 2021
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