VU EN DVD
Il serait impossible de produire et réalisé Goldfinger aujourd'hui. Le film est un pur fantasme de "mâle ". Dans la période de Sean Connery, le héros est viril à l'extrême. Il est une arme. Il peut tout se permettre pour réussir sa mission. Et dans Goldfinger, il va très loin.
On oublie souvent de dire que les épisodes avec Sean Connery sont remarquablement écrit. Évidemment, il y a des rebondissements et péripéties à volontés mais l'histoire tient la route.
Dans cet opus, le méchant est d'anthologie. Le méchant est Goldfinger. Il est interprèté par Gert Frobe. Il est à la fois machiavélique, mauvais joueur et un peu veule. Ça donne une véritable épaisseur au personnage.
Il fallait un grand méchant pour cette épisode car c'est une véritable partie d'échec entre les deux antagonistes.
Le jeu est important dans Goldfinger. On y joue aux cartes, au golf et au billard. Ces jeux sont la métaphore de ce qui se trame.
Comme d'habitude, la production design est à tombée par terre.
Shirley Bassey chante un morceau d'anthologie.
Et puis, il y a la James Bond girl. Pussy Galore est un sacrilège pour les féministes ( ça peut se comprendre), elle ajoute de la transgression à la saga.
Goldfinger est devenu mythique. Il y a des bonnes raisons à ça et sûrement des mauvaises. C'est pour ces raisons que j'aime Goldfinger.