Tout y est culte : la femme peinte en doré, le laquet découpant un bronze au seul recours de son chapeau, un laser avançant poussivement sur un Bond attaché ou encore le double menton anthologique d’Auric Goldfinger… Quant à lui, incarné par Gert Fröbe, il est plus que convaincant et crédible en millionnaire intrigant. Néanmoins, cela n’empêche toujours pas les quelques petites longueurs pour lesquelles je ne lui tiens pas rigueur. Sans aucun doute le meilleur James Bond période Sean Connery, l’acteur y est toujours aussi gracieux.