Good Bye, Lenin ! par Roland Comte
Lorsque le film commence, nous sommes en 1978, en Allemagne de l’Est. La famille Kerner n'est plus constituée que de Christiane, la mère, d'Alexander ‘Alex’ (Daniel Brühl) et d'Ariane, ses deux enfants, le père ayant fui à l'ouest. Christiane est une fervente communiste, investie dans les activités du parti.
Le 7 octobre 1989, Christiane doit assister aux célébrations du 40e anniversaire de la RDA. Sur le trajet, elle tombe sur une manifestation à laquelle participe son fils. Quand elle voit les policiers le molester, elle est victime d’un infarctus. Lorsque les secours arrivent, elle est dans le coma.
Le mur de Berlin tombe quelques semaines plus tard et Alex, sa sœur et leurs copains découvrent avec délectation la vie occidentale : Alex trouve un emploi de vendeur d'abonnements aux chaînes satellitaires et sa sœur devient serveuse dans un Burger King.
Lorsque, en juin 1990, leur mère sort du coma, le médecin conseille à Alex de tout mettre en œuvre pour lui éviter une rechute : ses enfants décident donc de lui cacher les événements qui ont conduit à la chute du mur et à l’intégration de la RDA à l’Allemagne fédérale. Ils réaménagent l'appartement familial comme avant, cachent toutes les améliorations technologiques, retrouvent les marques des produits d'avant. Ils y parviennent plutôt bien avec l'aide des voisins et de leurs amis. Le matin de la réunification officielle, Christiane assiste au feu d'artifice depuis sa chambre. Elle meurt, persuadée que la RDA existe toujours.
J’ai adoré ce film lors de sa sortie et je viens de le revoir avec plaisir lors de son dernier passage à la télé il y a quelques jours. C’est un film drôle, sensible, plein d’émotion malgré son côté comique. Les acteurs, en particulier Daniel Brühl, dont c’était un des tout premiers films, est vraiment excellent. Une grande réussite.