Ça commence par quelques plans maladroits, mais restez, parce qu'une fois que le film vous a capté, vous ne pouvez pas vous décoller les yeux de l'écran. Parce qu'au bout d'une série de scène d'exposition un peu faciles, le nœud de l'intrigue vous fait éclater de rire. Puis vous riez. Puis vous pleurez. Puis vous faites les deux en même temps.
Good Luck Algeria est un film très organique sur l'identité. Il a un réseau de personnage très bien construit et une direction d'acteur impeccable, qui centre un débat juste sur l'immigration, les racines et le choc culturel qui existe pour les enfants issus de l'immigration. Qui est-on quand le pays où l'on vit nous considère comme un immigré (certes intégré) et quand le pays de nos ancêtres, lui, nous considère comme un émigré ?
Le film nous apporte une sorte de réponse. Elle n'est pas parfaite, car comme toutes les réponses elle est intime. Il n'y a pas vraiment de réponse universelle, juste la mince possibilité de faire la paix avec soi-même.