Grace et Edward vont bientôt célébrer leurs 29 années de mariage. Mais Edward, malheureux dans son couple, a décidé de partir.
Elle prépare une anthologie de poèmes et laisse inlassablement refroidir son thé au fond de la tasse, par crainte de ce qui se termine. Il est passionné par les conquêtes napoléoniennes et marche de l’avant, laissant les plus faibles mourir derrière, c’est une question de survie. Au milieu de ce couple en décalage et rupture, leur fils Jamie, rare lien qui les unit encore. Autour d’eux, les majestueuses falaises d’Hope Gap, si familières et menaçantes, engloutissent tout espoir.
Les histoires d’amour finissent mal… en général. Celle-ci ne se distingue guère, mais y apporte une touche d’élégance anglaise. Bill Nighy, dont c’est l’une des dernières apparitions, se démarque par sa discrétion quasi lâche, opposé à une Annette Bening, tragédienne. Leurs échanges se théâtralisent, mais manquent d’impact et d’originalité pour véritablement nous heurter.
6/10
twitter.com/cinefilik
cinefilik.wordpress.com