La vie pour Antoine, le célibataire, c’est du champagne à gogo, des bombances jusqu’au matin et un défilé de filles en chambre. Mais quand son colocataire le quitte pour New York, laissant sa place à Jeanne et ses deux petits, la fête est finie.
On espérait de l’irrévérence, désacralisant la Sainte Famille et ses enfants d’abord, dans la mouvance de Papa ou Maman de Martin Bourboulon. Las, que du convenu à l’écran. Arnaud Ducret se croit dans son seul en scène et en fait des tonnes pour exister. Ecrasée par son partenaire, Louise Bourgoin distille quelques grammes de charme dans ce monde de clichés bruts. Insuffisant. Esprit de Noël hors saison et course finale aéroportée parachèvent un propos signifiant poussivement qu’un seul schéma existentiel est permis.
Il y a des films à l’image de la malbouffe, bien mise en valeur ici dans une scène vengeresse : ils paraissent appétissants, s’avalent vite, mais ne laissent que des regrets sur l’estomac.
3.5/10
twitter.com/cinefilik
cinefilik.wordpress.com