Zola et Polanski
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Décidément, l'animation chinoise, après le très esthétique Royaume des abysses, sorti en début d'année, donne sa ligne éditoriale : un personnage d'enfant déprimé par la perte d'un parent, des personnages et créatures fantastiques et un style coloré, spectaculaire, dans une 3D très graphique.
Ici, Goodbye monster met en scène un docteur radié de sa guilde après avoir mis son île en danger en pensant se débarrasser de "l'esprit obscur", un genre d'Épouvantard qui investit les corps et statufie ceux des gens qui n'ont plus d'espoir. Sept ans après, il revient dans le but de se racheter et rencontre un jeune Qilin dont la corne ne pousse pas, et qui a perdu son père et est en proie à l'esprit obscur. C'est ensemble, poursuivis par des mercenaires, qu'ils devront comprendre comment se débarrasser de ce mauvais esprit, métaphore saisissante de la mélancolie. Le film est ravissant et terrifiant à la fois, à se demander comment vont les enfants chinois, et il me semble que, plus encore que dans Le royaume des abysses, la limpidité du propos est remarquable et davantage compréhensible par un plus jeune public. Loin des films animés américains, mais dans un style à l'ambition qui s'en rapproche, à ma fois grandiose et intime, l'histoire laisse moins de place à l'humour et plus à l'émotion.
Une belle façon de parler de la dépression (le mal du siècle, qui sait ?), et de comment la surmonter, si jamais elle revient. Un film à voir.
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Créée
le 16 août 2024
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