L'antre de... de pas grand chose
Entre Halle Berry qui fait du Halle Berry, Kasowitz qui appuie ses effets bien lourdement et qui recycle ad nauseam les 3/4 idées qu'il a eu au découpage, le scénario qui ne sait pas où il veut aller, le retournement de situation finale complètement à chier et les Limp Bizkit qui massacrent "Behind Blue Eyes" des Who il est difficile de dire ce qu'il y a de pire dans cette croûte qui veut croquer du film d'horreur sans même essayer d'en comprendre les codes.
Si, comme John Rambo, vous aimez bien les lumières bleues vous allez être servi.
Si vous aimez les clichés aussi.
Si, enfin, vous vous sentez trop idiot pour interpréter des choix symboliques dans la mise en scène ou dans le scénario, rassurez-vous ils seront tous expliqués grâce à des dialogues aussi didactiques que nuls. Tous ces trucs que tu as compris rien qu'en les voyant on se sent obligé de revenir dessus pour te donner le mode d'emploi. Inutile d'espérer que ces éléments soit utilisés autrement que pour meubler, faut pas déconner non plus, il y a le twist tout naze et poussif qui permet de tout balayer et de conclure le film sans se casser le cul.
Bon il y a Robert Downey Jr. c'est à peu prêt tout ce qui maintient l'attention même si, là encore, son personnage est complètement sous-exploité. Il est juste là, dans les décors, et discute avec les autres mais il ne sert finalement à rien.
Du film d'horreur en mode Big-Mac avarié donc, j'en étais presque à remercier TF1 d'avoir mis 2 putains de coupures publicitaires pour me soulager.