Mélangeons les genres. Sexuellement et dramatiquement. Passons de l'humour subtil au malaise profond (le premier acte en est la preuve). Au milieu, un homme, quinquagénaire, Léopold. Les personnages tournent autour de lui, par amour/souvenir/désir. Chose que le spectateur aura du mal à comprendre car l'agacement véritable qu'il provoque est incontestable. Cependant ils l'aiment ce type.
Je ne connais pas vraiment Fassbinder mais je ne pense pas me tromper en affirmant que Ozon a réussit l'adaptation de cette pièce qui n'avait jamais vu le jour avant. J'aime ce cinéma de théâtreux, le huis-clos, le style soigné et précis. J'aime surtout la façon dont François Ozon capture les corps. Des corps faisant toujours échos aux émotions des personnages.