Les vagues et les potes
Dans sa première demi-heure, Graffiti party semble être un énième film sur le surf qui n’évite pas quelques clichés liés au milieu en mettant en scène une bonne palanquée de blonds platinés...
Par
le 2 août 2015
11 j'aime
''Big Wednesday'' ou ''Graffiti party'' chez nous, est un récit en partie autobiographique, sur trois amis, Jake (William Kate), Matt (Jean-Michel Vincent) et Leroy (Gary Busey), qui ne vivaient que pour le surf et en étaient les précurseurs. Durant deux heures, accompagné par la partition de Basil Poledouris, John Milius nous fait vivre quatre saisons et douze années dans l'existence de ces passionnés, comme autant d'histoires liées à celle de l'Amérique entre 1962 et 1974. Le futur réalisateur de ''Conan le Barbare'' prendra comme unique témoin, l'immuable et tonitruant océan Pacifique et ses gigantesques vagues - d'ailleurs Milius recyclera un coucher de soleil sur l'Océan pour l'une des séquences de Conan - unissant une jeunesse avide de liberté et de sensations fortes. Tout commence durant l'envoûtante année 1962 où tout semblait permis - voir l'incroyable orgie chez Jake - pour l'inséparable trio qui vivait ses plus belles heures. Il y avait les filles, l'alcool coulait à flots, mais rien ne remplaçait le surf ! C'était l'âge des possibles, ils étaient les rois du monde ! Malheureusement, le Viêtnam en cette triste année 1965 chamboulera la donne malgré toutes les tentatives pour éviter la conscription - là encore, un grand moment de cinéma - la guerre fauchera une jeunesse en plein épanouissement, qui dira non à la violence, mais qui verra son pays se déchirer au travers d'émeutes raciales et sociales. 1974 clôturera cette magnifique chronique sur les illusions perdues. Pas tout à fait perdues, car les vagues du Pacifique, elles, sont toujours aussi renversante !
Créée
le 12 déc. 2021
Critique lue 71 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Graffiti Party
Dans sa première demi-heure, Graffiti party semble être un énième film sur le surf qui n’évite pas quelques clichés liés au milieu en mettant en scène une bonne palanquée de blonds platinés...
Par
le 2 août 2015
11 j'aime
Il est parfois assez déstabilisant, dans une vie de cinéphile, de trouver un cinéma qui résonne à la fois émotionnellement et intellectuellement dans la tête de ses spectateurs. C’est le cas, pour...
le 14 avr. 2020
6 j'aime
''Big Wednesday'' ou ''Graffiti party'' chez nous, est un récit en partie autobiographique, sur trois amis, Jake (William Kate), Matt (Jean-Michel Vincent) et Leroy (Gary Busey), qui ne vivaient que...
Par
le 12 déc. 2021
2 j'aime
Du même critique
Il était une fois deux Américaines, Lisa et Kate, frangines et siamoises, deux têtes pour un cerveau qui s'ennuyaient fermes durant leur séjour au Mexique (c'est bien connu, quand on a vingt piges,...
Par
le 1 oct. 2017
18 j'aime
3
Juan Carlos Medina, réalisateur américain d'origine ibérique, s'était fait connaître, en 2012 avec son troublant "Insensibles" et sa horde d'enfants indifférents à la douleur dans une Espagne...
Par
le 24 janv. 2018
15 j'aime
3
Dans un futur indéterminé, la population féminine a été éradiquée en quasi-totalité par une épidémie (décidément, c’est la mode en ce moment). Un père (Casey Affleck) tâche de protéger Rag (la...
Par
le 3 août 2020
14 j'aime
4