Les vagues et les potes
Dans sa première demi-heure, Graffiti party semble être un énième film sur le surf qui n’évite pas quelques clichés liés au milieu en mettant en scène une bonne palanquée de blonds platinés...
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le 2 août 2015
11 j'aime
Le film avait tout pour devenir un film culte : un sport de niche, des valeurs qui ont forgé une des dernières occurrences du rêve américain, et… un film passable. À une époque où justement les années 70 arrêtent la sinistrose et accueillent avec enthousiasme les films d’adolescents qui n’ont jamais grandi comme Spielberg et Lucas, le film n’a rien de franchement réjouissant. Et c’est sans doute pour cela que le film, trop désillusionné peut-être, échoue à devenir… culte. On préférera toujours un mauvais film nostalgique, mais positif, à un autre dévoilant plus franchement la face sombre d’une époque, d’un sport et des hommes prisonniers d’une passion alors mal considérée.
Le film est une chronique qui court sur une dizaine d’années, et Milius est clairement un désenchanté comme ses contemporains : Coppola, Scorsese ou Cimino. Si ceux-là se sont toutefois démarqués par leur talent et des œuvres marquantes lors de cette décennie, à la réalisation tout du moins, Milius ne semble pas être en mesure de retrouver la même profondeur, la même élégance que ses copains. Dans l’élan, la volonté, peut-être, mais sa mise en scène manque de souffle, d’incarnation avec des acteurs parfaitement capables de coller à sa lecture du monde du surf.
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Créée
le 20 juin 2023
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