Intéressant. Grand Central repose sur un postulat plutôt original en se concentrant sur les ouvriers travaillant dans une centrale nucléaire. Plus original et audacieux encore, le film tente d'illustrer quelque chose de totalement invisible, à savoir la similitude du ressenti entre la dose - quand on se prend une quantité plus ou moins forte de rayons radioactifs - et les sentiments amoureux. Un postulat original que le film parvient avec effort à soutenir, et à retrouver. C'est ainsi qu'on suit Gary qui veut intégrer l'équipe d'une Centrale et se confronte à la fois aux doses qu'il va prendre durant son travail, et aux sentiments naissant pour la plantureuse Léa Seydoux qui joue un personnage ambiguë incapable de choisir entre l'homme qu'elle doit épouser et le charmant inconnu campé par Tahar Rahim. Cependant l'originalité n'est plus dès lors qu'on parle de leur histoire. Banale, bien que possédant son propre charme, il est difficile de comprendre ce qu'elle veut, ce qu'elle cherche. Il n'en demeure pas moins que la question traité par le film, est brillamment illustré, et qu'il est assez intéressant.
Bon film sans être un chef d'oeuvre.