Vert, couleur de l'espoir. il en avait Martin Campbell lorsqu'il a signé la réalisation de son 14ème film, parmi lesquels Goldeneye et Casino Royale. En vain, sa volonté n'aura pas suffit à pondre une réécriture suffisamment réaliste du Comic des années 40: Green Lantern. Coup de projo sur un fillm qui n'en méritait pas un...
Début du film: "Owaaaah..." Soit le nom de la planète rassemblant les plus grandes forces de l'univers, j'ai nommé les Green Lanterns, sorte de police intergalactique, tous verts avec un anneau qui leur confère un pouvoir quasi-sans limites, celui de leur imagination.
Celle du réalisateur n'est pas allée bien loin, puisque qu'il copie-colle son intrigue sur le blockbuster type du super-héros, avec un grand manque d'originalité dans le scénario. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on ne risque pas de s'embrouiller devant une intrigue aussi basique que celle de Green Lantern, aussi bien construit qu'un nanard des années 70, vide de sens comme dans le regard de Ryan Renolds, qui contrairement à son personnage, n'est pas une lumière... Une trame des plus classiques avec un duel final baclé à mort, des "genres" à tous les coins de scène, peu d'originalité, du vert partout, qui nous rappelle étrangement la couleur de la matière foecale avec laquelle Martin Campbell a magistralement su remplir son film !