Green Lantern par Aurélien Boucher

Dans un univers aussi vaste que mystérieux, une force aussi petite que puissante est en place depuis des siècles : des protecteurs de la paix et de la justice appelés Green Lantern Corps, une confrérie de guerriers qui a juré de maintenir l’ordre intergalactique, et dont chaque membre porte un anneau lui conférant des super-pouvoirs. Mais quand un ennemi du nom de Parallax menace de rompre l’équilibre entre les forces de l’univers, leur destin et celui de la Terre repose sur leur dernière recrue, le premier humain jamais choisi : Hal Jordan. Les Green Lanterns ont un peu de respect pour les humains, qui n’ont jamais exploité les pouvoirs infinis de l’anneau auparavant. Mais Hal possède, une chose qu’aucun des autres membres n’a jamais eu : son humanité. Soutenu par son amour d’enfance, Hal doit rapidement maîtriser ses nouveaux pouvoirs et vaincre ses peur, pour prouver qu’il n’est pas que la clé pour vaincre Parallax… mais peut-être le plus grand Green Lantern de tous les temps.

GREEN LANTERN est l'adaptation du comics DC sur les gardiens de la paix dans l'univers : le corps des Green Lantern, composé d'êtres de différentes espèces chargés de protéger l'univers et maitrisant la force verte de la volonté.

Et cette adaptation a été très mal reçue au niveau des critiques (et même de Ryan Reynolds lui-même au point de troller le film dans ses DEADPOOL) et fait même partie des plus gros flops au box-office, alors que ce film était sensé comme IRON MAN 1 être le point de départ de l'univers cinématographique DC.

Au final, c'est loin d'être une grosse catastrophe, et c'est un film passable mais qui n'est pas non plus incroyable et qui est le typique blockbuster qui s'oublie vite après l'avoir vu.

L'intrigue en elle-même est correcte, sur Hal Jordan, terrien aviateur qui a été choisi pour devenir un Green Lantern et empêcher Parallax de détruire l'univers.

Si l'ensemble n'a rien de désagréable, c'est un scénario d'origins story qui n'est pas très captivant et qui se repose surtout sur la légèreté dans les passages sur Terre, au point de sous-exploiter son lore. Mais les quelques scènes avec tout les green lantern sans par contre assez intéressantes au niveau du lore, et l'évolution du personnage principal pour se faire accepter par les green lantern fonctionne assez bien, notamment avec la thématique de la peur à combattre et où l'aspect humain imparfait peut être la plus grande force.

Au niveau des personnages, Ryan Reynolds est assez correct dans le rôle d'Hal Jordan, interprétant bien le personnage téméraire, et le personnage qui doit faire face à ses peur malgré le fait qu'on lui ai appris que la peur n'existe pas dans l'aviation. Et le personnage a un coté léger assez amusant, avec en plus une bonne scène d'humour cassant un code des films de super-héros, à savoir la scène où son masque n'arrive pas à cacher son identité. Après on a une Blake Lively qui est assez bonne et offre un couple correct avec Reynolds. Mark Strong est très bon dans le rôle de Sinestro, celui qui n'accepte pas Hal Jordan à cause de sa peur, et qui veut utiliser le pouvoir de la peur pour détruire l'ennemi (avec en plus la scène post-crédit où il devient le Sinestro jaune, scène qui n'aboutit sur rien vu qu'il n'y a pas eu de suites). Après, Peter Sarsgaard est pas ouf et même assez ridicule dans le rôle du docteur Hammond, celui qui est corrompu par la peur et qui sert Parallax.

L'action n'est pas incroyable, mais est assez fun avec notamment les pouvoirs assez créatifs de l'anneau vert.

La réalisation est correcte, mais sans plus, avec une bonne production design et un univers visuel assez sympa (au niveau de la planète des Green Lantern), ainsi qu'au niveau de la mise en scène des pouvoirs. Par contre, on a des moments très fake, surtout le costume de Ryan Reynolds en CGI.

Et la musique est assez bonne.

Une adaptation pas si mauvaise et assez sympa, mais sans plus.