Décrié par la presse spécialisée, je m'attendais à regarder un concentré de niaiserie à la sauce super héros, comme la plupart des adaptations de comics. Et finalement, non, j'ai aimé. Green Lantern a, pour moi, rempli son contrat : il m'a offert un spectacle visuel digne de ce genre de production, avec des effets spéciaux corrects et un méchant monstre bien dégueulasse qui fait pas dans la dentelle.
Alors oui, c'est un peu facile, le mec a ses pouvoirs depuis 3 jours et défonce tout sur son passage, mais un super héros qui sert à rien, ne serait-ce pas pire ? Faisant fi de ce genre de défaut, j'ai trouvé pas mal de qualités au film.
Doucement mais sûrement, le film se détache de certaines traditions qui collent à l'image des films de super héros. Pour exemple, le coup du masque, ridicule comme toujours, mais qui ne sert strictement à rien dans ce film puisque le héros est tout de suite reconnu par ses proches. On est loin du foutage de gueule de superman qui change juste de coiffure et met des lunettes pour que personne ne le grille (et ça marche...).'
Notre super héros est en proie à une crise identitaire, logique et imposée si on veut s'identifier, il faut avant tout que le super héros soit humain. Mais pour une fois, on ne s'étale pas trop sur ses petits chagrins dont on se fout un peu lorsqu'on veut voir du spectacle. Je n'ai pas attendu une heure avant de voir la transformation du protagoniste et les blabla habituellement chiants et inutiles sont vachement réduit. Pas de chauvinisme américain également, et ça fait du bien.
Comparé à Thor, sorti quelques mois avant, qui s'attardait et se perdait dans la crise existentielle de son héros et de ses amourettes, Green Lantern se concentre plus sur l'univers du comics. J'attends de vois Captain America qui lui, fut bien accueilli.