Putains de lacets rouges.

Vous haïssez les skinheads ? Et bien ce film ne fera qu'attiser votre haine envers ces enfants de chienne. Excusez mon langage fleuri, il fallait que ça sorte. Green Room raconte l'histoire d'un groupe de punk-rock qui recherche activement un endroit où jouer afin de gagner un peu d'argent, comme tous les groupes amateurs en somme. La particularité de celui-ci, c'est qu'un concert s'offre à eux. Dans un bar. De Skinheads/Suprémacistes blanc/Néo-Nazis. L'ambiance est posé, le bar est glauque, les mecs te regardent comme s'ils allaient te suriner dans un coin du bar avec une fourchette rouillée et le groupe se permet même de les provoquer en chanson. Mais c'est après le concert que tout part en couilles. L'un des membres du groupe surprend un meurtre dans la Green Room et condamne ses amis avec lui, à attendre la police. Mais tout ne va pas se passer comme prévu.

Green Room est un excellent Thriller/Horreur, avec son lot de retournements qui ne sont pas si prévisibles que ça. Les acteurs sont bons, bien que certains passent un peu en second plan alors qu'ils sont clairement aussi important que le protagoniste principal. Et, petit détail qui me fait marrer à chaque fois, le président de la confrérie des skinheads est interpreté par Patrick Stewart. Je ne pense pas que vous vous rendez compte de ce que je dis, Professeur Xavier/Capitaine Picard, joue un néo-nazi, je trouve ça dément. L'ambiance est très bien rendu, on ne s'ennuie jamais, la tension est toujours présente et chaque erreur peut être fatale. Comme je disais précédemment, les retournements de situation sont assez peu prévisibles, pour une fois j'ai envie de dire. Mention spéciale au "Shotgun Surprise" qui me permet de rebondir sur la violence de ce film qui est froide et brutale, il n'y a aucune pitié pour les personnages, qu'importe le camp dans lequel ils sont.

Pour résumer, c'est violent, glauque et tendu. Et, le film se termine sur une réplique plutôt inattendue qui fait plaisir.