Armageddon, Le jour d'après, Geostorm, Prédictions, on n'en compte plus, les films catastrophe envahissent de plus en plus les salles de cinéma sous toutes les formes scénaristiques. Greenland, le dernier refuge n'est pas une exception à la règle, ce n'est pas non plus une grande nouveauté puisque les pluies de météorites mortelles est un des sujets les plus traités dans ce genre de contexte depuis un certain temps. En plus, cette production n'a pas bénéficié d'un budget aussi confortable que ses semblables, il fallait donc s'attendre à un projet construit par un artiste qui voulait simplement exprimer sa façon de voir les choses.
La production n'avait en aucun cas le but de nous impressionner, ni même de rivaliser ses concurrents. Contrairement à ses semblables, le long-métrage se concentre beaucoup plus sur la survie et la psychologie d'une famille se battant pour leur survie que sur l'extinction progressive de l'humanité. Cela casse une de nos habitudes, ça fait du bien de découvrir quelque-chose qui ne s'est plus fait depuis longtemps. Le scénario est certes classique mais efficace dans son traitement. Il n'y a rien de mirobolant, que ce soit dans la mise en scène, dans le casting ou dans les scènes d'action, c'est juste correct dans l'ensemble.
Ce que je retiens surtout dans cette production, c'est la partie où le père est séparé de sa femme et de son fils, c'est là où je trouve que la réalisation a le plus d'impact sur le public. Je ne me rappelle pas avoir visionné ce genre de scénario dans d'autres films de même genre. Le couple Gerard Butler et Morena Baccarin est un élément très solide dans cette production, ces derniers font preuve d'une grande facilité pour ce qui est de générer beaucoup d'émotions. On peut également visionner un bon lot de scènes mouvementés vraiment bien foutues et techniquement bien filmées, c'est assez réel et très sensible.
Le réalisateur Ric Roman Waugh n'est certes pas très connu mais il nous a offert des films convaincants comme La Chute du président ou Infiltré avec The Rock, sans omettre qu'il a effectué des cascades dangereuses pour des films fort marquants comme The Crow, 60 secondes chrono ou The One. Cet artiste avait un minimum de connaissances et un savoir-faire qui l'ont certainement bien aidé à réaliser le projet demandé sans la moindre difficulté.
Il est fort probable qu'il aurait pu faire quelque-chose de plus démentiel si on lui avait donné plus de moyens financiers mais bon, il a travaillé avec les moyens du bord et avec une équipe technique qui a su intégrer des effets visuels efficaces. Bref ! C’est une production qui a profité d’un moment avantageux, il a un aspect scénaristique très similaire à celui de Deep Impact. On ne peut que profiter de cette œuvre qui fait changer les idées, avant d’autres éventuels films de même genre plus explosifs que celui-ci débarquent dans nos salles de cinéma. 7/10
- Ce ne sont pas mes parents !
- Mais si, c'est mon fils !