Les dialogues sont a la hauteur de ce classique où rayonne Michèle Morgan à ses débuts, visage fatal, silhouette de femme bien faite ( elle n'a que 17 ans ) face à Raimu le débonnaire, un marchand de vélos sans histoire. Embourbé pourtant entre paternalisme et dérapage viril. C'est toujours un peu équivoque, assez culotté au plan des moeurs pour un film d'entre-deux guerres...
L'intrigue de départ tient parfaitement la route, renforcée par deux prétendants et la jalousie de sa femme . Tous à leur façon perdent un peu les pédales (c'est le cas de le dire).. Le spectateur aussi, qui se surprend à devenir sceptique concernant cette angélique créature, trop renversante pour ne pas avoir été envoyée par le diable !
L'ambiguïté est à son comble vers l'issue des plus scabreuses... et qui réussit pourtant à convaincre de son bien-fondé.
Un vrai régal de revoir le jeu d'acteur de RAIMU. Quelle personnalité ! Quelle humanité il dégageait dans chacun de ses rôles.
Et le titre me direz-vous ...Il faut attendre la fin pour le connaitre !