Après l'évasion de deux bandits, ceux-ci projettent, avec d'autres comparses, de faire un casse pendant une course hippique.
Pas grand chose à dire sur ce film, dont l'influence se trouve autant dans les polars de Jules Dassin, avec une lumière comme souvent très basse dans les œuvres suédoises, que dans la musique signée Rune Öfwerman, un compositeur de Jazz lui aussi marqué par Miles Davis pour Ascenseur à l'échafaud. Mais il y a aussi le jeu des acteurs, qui ont vraiment des trognes de bandits, et qui n'hésitent pas à user du flingue ou à torturer des otages comme lors d'un braquage dans un casino où l'un d'entre eux va arracher les vêtements d'une femme, car il pensait qu'à cause de son opulente poitrine, celle-ci cachait de l'argent dans son décolleté.
C'est assez bref, 88 minutes, mais ça se suit sans déplaisir, même si encore une fois il n'y a pas grand chose de suédois, à la limite ç'aurait pu être un film américain doublé.