Cette adaptation de la bande-dessinée homonyme de Jean-Marc Reiser nous dépeint un homme vulgaire (et encore, le mot est faible), rejeté par la société, je-m'en-foutiste (il passe le plus clair de son temps en slip, aussi bien chez lui que dans la rue), beauf, vulgaire, misogyne, rustre, salace et j’en passe.
Il fallait oser pour Maurice Risch, interpréter un pareil personnage. Affublé d’un vieux mégot à la bouche et d’un slip kangourou totalement hors d’usage (couvert de pisse à l’avant et traces de pneu à l'arrière, avec couilles à l'air libre histoire d'enfoncer le clou...).
On peut dire que le film porte bien son nom, tant ce grossier personnage peut nous répugner (il prend un malin plaisir à renifler l’odeur de ses pets et prend même soin de les noter et ce, afin de jouer les numéros au loto).
Exercice bien difficile que de transposer une BD sur grand écran et Bruno Zincone en fait les frais. Le film brasse du vent en dehors de nous aligner les unes après les autres toutes les atrocités dont est capable son héros. On assiste à un enchaînement d’immondices, certes, très fidèle à la BD d’origine, mais difficilement transposable au cinéma.
Du cinéma franchouillard comme on en fait plus (un mal pour un bien ?).
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« Les gens heureux m’font chier ! »
« Une voiture m’est rentrée dedans. Le choc a été si violent que mon sphincter a lâché et que j’ai chié dans mon froc. »
« Y a des journées où le seul instant de bonheur aura été un pet. »
« N’en croyez rien mademoiselle, jamais une paire de couilles n’a fait pleurer une femme, jamais ! »
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