Guinea Pigs par Lucas Hueber
So what... ? Qu'es-ce que c'est que cette fin absurde ? Pourquoi ? Oui, pourquoi ? On est devant un film sensé faire peur. Au final, on est à la limite du nanar vraiment naze et qui ne s'assume pas (les nanars qui s'assument, ils sont généralement très bons). Ceci étant dit, le pitch aurait pu être bon, mais la réalisation est foncièrement nulle. Le jeu des acteurs est fade. Le mec, il est fort, arrogant et narcissique, on lui dit qu'il ne doit pas faire de sport, mais qu'est-ce qu'il fait ? Il fait du "maintien de forme". Connard.
On est face à un film qui veut, de tout son coeur, nous faire sursauter une fois, au moins. Pour dire que, pour sauver l'honneur. Et non. Les rares fois où ça peut fonctionner ("Tiens, une pièce noire, si je l'éclairais avec le flash de mon appareil ?"), c'est tellement usé que ça sert à rien, on a déjà compris le truc. Les rares fois où ce film essaye de suggérer quelque chose pour nous mettre mal à l'aise, c'est tellement mal fait que, malheureusement, ça rate. Mais genre un truc de bien. Les deux pieds dans le tapis en même temps. Putain, les mecs, ils morflent tellement que ce sont des mélanges entre Elephant Man et des guêpes mutantes. Non, sérieusement. Un peu de réalisme n'aurait pas tué.