Guy est un film français réalisé et joué par Alex Lutz, sorti en 2018.
Présentation
Gauthier (Tom Dingler) est un jeune journaliste. Apprenant qu'il serait le fils illégitime de Guy Jamet (Alex Lutz), un chanteur de variétés qui a connu le succès dans les années 1960, décide de s’en rapprocher en réalisant sur lui un documentaire à l’occasion de la sortie d’un album de reprises accompagné d’une tournée de concerts.
Autour du film
La musique du film
La musique du film est composée par Vincent Blanchard et Romain Greffe. Ils ont écrit des chansons de variétés du chanteur fictif Guy Jamet incarné par Alex Lutz.
Alex Lutz fait des reprises de deux titres préexistants : Slow Dancing with the Moon (francisé en Un slow avec la lune) écrite par Mac Davis et Je reviendrai à Montréal de Robert Charlebois. On peut également entendre d'autres chansons dans le film : Boys Will Be Boys (Duncan Sisters), Never Forget Who You Are (Philippe Briand, Gabriel Saban), Don't Wake Me Up (Jonathan Feurich, Maximilian Peter Nikolaus Schunk, Steven Bashir), Deeper Blue (Joseph Gileadi), Stroboscopic (Pierre Terrasse) et Aerodynabeat (Guillaume Tetzieff, OC Banks).
Mon opinion
Très atypique et difficile à classer, ce que n’aime généralement pas le grand public, puisqu’il emprunte à plusieurs genres (comédie dramatique, faux documentaire et film musical), il ne faut pas s’étonner qu’un tel film, malgré une bonne critique des professionnels, ait été un semi-échec commercial. Malgré ses indéniables qualités, dont la moindre n’est pas le jeu excellent d’Alex Lutz et de la musique, qui ont été justement récompensés par un César du meilleur acteur, amplement mérité pour l’acteur-caméléon, et celui de la meilleure musique originale, le film n’a fait que 175 000 entrées, ce qui, comparé à des succès exceptionnels récents comme Un p’tit truc en plus d’Artus ou Le comte de Monte Cristo avec Pierre Niney (plus de 10 millions d’entrées chacun), est relativement modeste, mais meilleur que beaucoup d’autres. C’est en tout cas mieux que le précédent film d’Alex Lutz, le talent de mes amis (2015) qui n’avait que péniblement atteint les 100 000 entrées.