Le retour du Guyver, héros muni d'une armure techno-organique, contre l'engeance zoanoïde venu de l'espace violer nos chromosomes.
Contrairement au premier, qui avait un gros penchant pour la comédie, ici Steve Wang - qui rempile en tant que réalisateur - nous la joue beaucoup plus sérieux et sombre pour nous raconter les origines du héros.
Quand on enlève la comédie foireuse et les moments de hip hop, on finirait presque par obtenir une bonne petite pelloche d'action un brin déviante mais pas désagréable, à condition d'avoir beaucoup d'indulgence pour ce qui reste un film à l'envergure limité.
Le scénario est bien sur très indigent malgré de gros efforts pour étoffer un peu l'univers des héros-crevettes contre les calamars galactiques, mais les combats sont souvent assez pêchus, les designs sont beaux dans leur genre (le héros a quand même la classe impériale), et le final est très accrocheur, avec un vrai beau combat bien soigné, et un gros méchant - sorte de proto-predator - au design de toute beauté.