Ce film est un OVA, c'est-à-dire qu'il n'est pas sorti en salles. On aura un donc un budget assez limité, d'où le format court. L'animation reste cependant d'une qualité acceptable.
Avec sa durée assez faible, on ne pourra pas s'attacher aux personnages avant qu'ils ne meurent, comme dans les histoires de Stephen King notamment. Ils seront donc assez caricaturaux : on a la folle du cul, la geekette, l'héroïne sans défauts...
L'histoire non plus n'a rien d’exceptionnel, ça reste sur le plan scénaristique un film catastrophe assez banal. Il a un arrière-goût d'inachevé, on ne sait pas exactement d'où vient la catastrophe ni de ce qu'il adviendra des soles survivants.
Alors quoi, où est l'intérêt ? Les créateurs ont-ils eu un coup de bar ? Faut-il seicher ce film ? Ne croyez pas que le tort tue, la médiocrité n'est pas un mal anchois si elle est compensée, alors nous vairons l'originalité du film : la nature de la catastrophe.
Il s'agit d'un délire lovecraftien qui culmine jusqu'au grand-guignolesque. Le thon du film oscille entre l'horreur, l'ironie, l'humour noir, le cynisme et le surréalisme. Il y a comme un message écologiste, sans nous harenguer de moralisme austère, ouvert aux interprétations, presque anti-humaniste.
Ce n'est pas un mauvais film. Je vous invite à passer loutre ses défauts, et vous au-raie alors un petit moment sympathique pour le meilleur et pour le piranha.