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Ce techno-thriller nous plonge dans le monde de la cybercriminalité internationale, coproduit, coécrit et réalisé par le cinéaste Michael Mann (Le Sixième Sens, Collatéral). Menace planétaire oblige, Mann s'inspire de faits réels pour décrypter l’univers des codeurs, il nous transporte hors des Etats-Unis, enchaîne Hong Kong et l'Indonésie, en passant par un désert de Malaisie, sur un tempo très fluide. Au casting international, le dieu Asgardien, sans Mjöllnir, Chris Hemsworth (Thor, SOS Fantômes), Tang Wei (Lust, Caution, Swordsmen), Viola Davis (La Couleur des sentiments, Fences), Wang Lee-hom (China Strike Force, Little Big Soldier), Holt McCallany (Abîmes, Jack Reacher : Never Go Back) et Archie Kao (The One, La colline a des yeux 2).

Un réseau de pirates informatiques multiplie les attaques contre les ordinateurs stratégiques à travers le monde. A Hongkong, c'est une centrale nucléaire qui subit les assauts des hackers. A Chicago, le Mercantile Trade Exchange. Les gouvernements américains et chinois décident de collaborer et montent une équipe de spécialistes. Ils font appel à Nick Hathaway, un génie de l'informatique, condamné à quinze ans de prison. C'est le début d'une traque qui va s'étendre de Chicago à Jakarta, en passant par Los Angeles...

Dernier Mann en date, ce réalisateur exceptionnel et bien trop rare sur les écrans, après s’être intéressé aux criminels d’antan dans son Public Enemies en 2009, il explore dans ce Hacker la nouvelle facette du banditisme avec le piratage informatique. Chris Hemsworth loin de son personnage de Thor, endosse cette fois-ci celui d’un prisonnier bénéficiant d’une remise de peine pour aller chasser une terrifiante organisation de terrorisme cybernétique. Surfant sur la vague des films post-11 septembre, on se retrouve ainsi avec un bon techno-thriller d'action, visuellement splendide mais pas mémorable, un Michael Mann mineur !