Nous y voilà, la "fin" d'une de mes sagas préférées. La confrontation ultime entre Laurie Strode et Michael Myers. Et il faut dire que ce climax n'est absolument pas sublimé par les deux films précédents. Victime d'une écriture inégale, la saga de Green a tour à tour fait évoluer ses personnages en faisant des virages à 180°, et cet opus ne déroge pas à la règle. Le personnage d'Allison étant passé de jeune fille lambda apeuré à quasi chef de meute d'une cabale anti-Michael Myers. Ici, c'est bien Laurie Strode qui vrille de caractère et d'écriture. Passsant de survivaliste extrême pr$ete à attendre le retour d'un mec enfermé depuis 40 ans, ayant construit sa maison comme un bunker piégé dans l'unique but de le traquer, alors qu'il est enfermé depuis 40 ans. La voici maintenant devenu gentille mamie gâteau, vivant tranquillement dans une maison en plein centre-ville, ou visiblement n'importe qui peut rentrer, faisant des tartes, ce alors que le tueur de sa fille est en liberté quelque part à Haddonfield.
Et on effleure la le proclème certain de ce métrage, une bonne idée intiale est côtoyé en permanence par une écriture sans talent et une mise en scène gâché par une volonté de prendre le spectateur pour le crétin qu'il est probablement.
Bonne idée initiale effectivement car le film démarre avec l'intention de dérouter son spectateur en partant vers la direction qu'il n'aurait pas forcément attendu. Au lieu de préparer un bête et attendu affrontement final entre Laurie et Michael, la majeure partie du métrage se consacre à une mise en place de la volonté de la ivlle de se trouver un "bouc-émissaire" à ses malheurs, bouc-émissaire nécessaire vu que Myers à fui et donc hors d'atteinte de la vindicte populaire.
Une idée qui s'incarnera dans le personnage de Corey, nouveau venu de la licence,, victime d'un accident dont on a bien compris que même si il n'a jamais été présent, c'est bien son ombre qui, involontairement, l'a provoqué. Et pour une fois, la mise en scène parvient à nous faire comprendre cela. Et malheureusement, tout les efforts de Green sont gâchés par des dialogues qui se sentent le besoin d'expliquer lourdement ce que la mise en scène nous indiquait déjà. Merci de nous prendre pour les idiots que l'on est sûrement.
Ceci dit, on ne pourra pas enlever au film d'avoir maintenu son idée jusqu'au bout, reléguant le personnage de Myers à autre chose. Presque un personnage secondaire de sa propre saga, mais je dois admettre que moi, cela ne me dérange pas, au contraire. Je n'ai jamais beaucoup aîmé la tendance des derniers films à transformer Myers de "monstre parmi les hommes" pour en faire une véritable incarnation surnaturelle. Donc je ne serais pas celui qui se plaindra qu'il a été clairement nerfé.
Ceci dit, la confrontation inévitable a bel et bien lieu, et celle-ci évite de se perdre en longueur, se rendant ainsi un peu plus efficace, malgré une légère perte en tension inhérente au nerf du tueur (qui a vraiment l'air pataud à certains moments)
Mais au moins peut on espérer que cette fin signe la fin de l'exploitation jusqu'à la moelle d'une licence qui n'a clairement plus besoin de ça, parce qu'elle n'a plus grand chose d'autre à raconter. Parce qu'au final, on s'estimera chanceux d'avoir au moins eu un film moyen pour conclure cette licence.