Soyons clairs, j'aime Halloween. C'est par "La nuit des masques" que je me suis éveillé au cinéma d'horreur dans l'année de mes douze ans et la passion ne s'est pas tarie depuis. J'ai oublié Halloween 4 et 5, j'ai bien aimé Halloween 3 et j'ai adoré "Halloween 20 ans après". Je prends donc plaisir à retrouver la démarche lente, automatique et sans âme de Michael Myers qui chercher sa sœur pour finir la boucle de ses tueries.
Le Halloween de 2018 nous permettait alors de revivre l'expérience une fois de plus et j'ai pris un certain plaisir à le regarder quand à sa suite... Elle à d'énormes qualités. Le film ne nous laisse pas respirer un seul instant, les scènes de 1978 sont superbement réalisées (avec le grain de l'époque s'il vous plait!!) et on à plaisir à retrouver certains personnages des deux premiers opus (quoi de neuf docteur?!). Le film parle énormément de la place que laisse un traumatisme dans la psyché des victimes. Quarante ans ont passé et on peux encore ressentir que les personnages n'arrivent pas à oublier et que l'ombre du Boogeyman plane encore sur eux.
Et j'en viens à ce qui m'a profondément déplut. Je sais que le film s'érige comme une critique des factions de quartiers et des milices aux Etats-unis, cependant les mouvements de foules et les cris incessants durant la totalité du film, enlèvent cette aura inquiétante et lourde des films originaux. le dernier quart d'heure du film reste une déception entre déchainement de violence absurde et cris d'agonie. Une mention tout de même, pour la scène dans la maison des Myers qui est magistrale mais malheureusement gâchée par la toute fin du film tout simplement incompréhensible.