Halloween 6 est réalisé par Joe Chappelle et scénarisé par Daniel Farrands.
La production de ce film, fut chaotique et donna naissance a un produit au montage charcutée, remplit de jump scare toutes les 10 secondes et a l'intrigue incompréhensible. Mais cette version n'est pas le vrai Halloween 6, le véritable Halloween 6 est sortit bien plus tard et est le producer's cut dont je vais faire la critique.
Halloween 6 a pour but d'amener la saga vers une nouvelle direction, abandonner petit a petit le slasher, pour aller vers un thriller mystique avec culte celtique en élément central.
Le scenario de Daniel Farrands est passionnant et ambitieux et offrait du changement ainsi que des explications a des questions laissées en suspend a la fin du cinquième volet (l'homme en noir, le symbole sur le poignet de Michael Myers).
Donald Pleasence reprend pour la dernière fois le rôle du Dr. Samuel Loomis nous offrant une excellente performance. Le casting inclus aussi Paul Rudd dans le rôle de Tommy Doyle, Marianne Hagan dans celui de Kara Strode ainsi que Mitch Ryan dans le rôle du Dr. Terence Wynn.
La réalisation est correct, mais loin d'être aussi marquante que les précédents films. C'est dommage, cette intrigue aurait mérité une meilleure réalisation. Cependant le film n'est pas désagréable a regarder grâce a la photographie de Billy Dickson.
La BO d'Alan Howarth est excellente et rappelle beaucoup la BO de John Carpenter sur le film original.
Halloween 6 (version producer's cut) est un film qui développe la mythologie de la saga et demeure l'un des opus les plus intéressants de cette franchise. Dommage que pendant des années il a fallut ce retrouver avec la catastrophique version cinéma. Dommage aussi qu' on ignore la suite de ce qu'aurait put être la saga, si elle avait continué vers cette nouvelle direction ; une direction avec ambiance de thriller fantastique.
P.S.
La révélation concernant l'identité de l'homme en noir est intéressante, mais perso j'aurais préféré que l'homme en noir soit Conal Cochran au lieu du Dr. Wynn. Ca aurait été une connexion intéressante avec Halloween III : Le Sang du Sorcier (qui partage aussi ces références aux cultes païens).